Début
septembre 1941, les armées de Hitler s’arrêtent aux portes de
Leningrad. Le Führer a fait savoir qu'il refuserait toute capitulation
et rappelé sa volonté de rayer de la carte le berceau du bolchevisme.
Dans ces conditions la ville ne peut-être déclarée ville ouverte. Les
soldats de von Leeb ne tentent donc pas d'y pénétrer et se "contentent"
d'encercler une cité privée de ravitaillement par le siège qui s'engage. Le feld-maréchal de l'armée du Nord fait d'ailleurs savoir qu'il n'entend pas s'encombrer de 2,5 M de Leningradois
pris au piège de l'avance allemande. Par sa rapidité, cette dernière a
pris de cours les autorités de la ville qui n'ont pas pris de
précautions particulières pour augmenter les stocks de ravitaillement.
En outre, la coupure des voies ferrées au sud et à l'est empêchent très
vite l'évacuation des citadins.
Pendant seize mois, Leningrad se trouve presque totalement coupée du reste du pays. Seule une voie très aléatoire, par le lac Ladoga, au nord de la cité, assure encore un lien ténu entre la ville et le reste de l'URSS.
Pour prolonger la lecture de ce post et l'écoute de la 7ème symphonie "Léningrad" en Ut majeur, de Chostakovitch, nous vous suggérons de lire la passionnante BD consacrée à l'histoire de cette symphonie : Céka et Borris, Lutte Majeure, Casterman (coll. Kstr), 2010
Borris a gentiment accepté de répondre à nos questions sur Samarra.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire