lundi 19 décembre 2011

Ce trimestre sur l'histgeobox.


Le cap des 250 chansons a été franchi sur l'histgeobox ! Pour ceux qui auraient râté les derniers articles publiés depuis septembre, voici un petit récapitulatif avec les liens :



 N'hésitez pas à consulter notre index par interprète, nos pages thématiques et les rubriques "Loca Virosque Cano" et  "Les hymnes ont une histoire".

dimanche 18 décembre 2011

Charte 77 et rock en Tchécoslovaquie (RIP: Vaclav Havel)

Vaclav Havel (au gauche) au concert de Plastic People en 1978


En hommage à Vaclav Havel, voici un poste publié il y a quelques mois sur Samarra:

"Alors que la culture de masse américaine se diffuse et triomphe en Europe de l’ouest, elle subit au contraire les attaques des autorités à l’Est. En 1965, les paroles de chansons et les noms de groupes en anglais sont interdits en RDA. Très peu de groupes occidentaux obtiennent l’autorisation de se produire à l’Est. Mais toutes ces mesures s’avèrent vaines, tant l’attrait de ces musiques interdites reste fort. Des subterfuges permettent souvent de contourner les obstacles (la radio dans les zones proches du camp occidental, le passage en fraude de disques). Des dizaines de groupes de rock se forment dans le bloc communiste à partir des années 1960. Désormais, les autorités tentent de canaliser leurs activités, de les encadrer et de les censurer si nécessaire. 

Nous nous sommes intéressés sur Samarra à quelques figures emblématiques du rock ou de la chanson qui émergèrent dans le bloc soviétique, en particulier les tchécoslovaques de Plastic People of the Universe. 
A son corps défendant, le groupe de rock devint un des symboles de la résistance au communisme dans le pays, au cours des années 1970. "

 Les futurs protagonistes de la Charte 1977, dont Vaclav Havel, apportèrent très tôt leur soutien à ce groupe courageux.


lundi 5 décembre 2011

Chostakovitch et le siège de Léningrad

Début septembre 1941, les armées de Hitler s’arrêtent aux portes de Leningrad. Le Führer a fait savoir qu'il refuserait toute capitulation et rappelé sa volonté de rayer de la carte le berceau du bolchevisme. Dans ces conditions la ville ne peut-être déclarée ville ouverte. Les soldats de von Leeb ne tentent donc pas d'y pénétrer et se "contentent" d'encercler une cité privée de ravitaillement par le siège qui s'engage. Le feld-maréchal de l'armée du Nord fait d'ailleurs savoir qu'il n'entend pas s'encombrer de 2,5 M de Leningradois pris au piège de l'avance allemande. Par sa rapidité, cette dernière a pris de cours les autorités de la ville qui n'ont pas pris de précautions particulières pour augmenter les stocks de ravitaillement. En outre, la coupure des voies ferrées au sud et à l'est empêchent très vite l'évacuation des citadins.


Pendant seize mois, Leningrad se trouve presque totalement coupée du reste du pays. Seule une voie très aléatoire, par le lac Ladoga, au nord de la cité, assure encore un lien ténu entre la ville et le reste de l'URSS.


Pour prolonger la lecture de ce post et l'écoute de la 7ème symphonie "Léningrad" en Ut majeur, de Chostakovitch, nous vous suggérons de lire la passionnante BD consacrée à l'histoire de cette symphonie : Céka et Borris, Lutte Majeure, Casterman (coll. Kstr), 2010


Borris a gentiment accepté de répondre à nos questions sur Samarra.